UE3: ATELIERS (4EC)
2 ATELIERS LIBRES
Claude Buchvald
Geneviève Schwoebel,
Chaque écriture est un projet de langue, elle convoque chez l’acteur un autre projet, celui de sa propre parole. L’acteur en se confrontant à des nouvelles formes, théâtrales ou non théâtrales est dans l’obligation de traiter ces formes. Le matériau textuel que nous étudierons cette année est autour de cette forme hybride : le récit monologué, et en particulier le continuum.
Cet atelier pratique s’appuiera sur les textes de G Perec : L’Art et la manière d’aborder son chef de service pour lui demander une augmentation, hachette littérature. C Pennequin : La ville est un trou POL. P Handke : Bienvenue au conseil d’administration, C.Bourgeois) et S Beckett : Textes pour rien edition de minuit. Cet atelier ouvert au L1 et L2, fait aussi partie de la mineure Ecritures Contemporaines du département de littérature. (Studio théâtre A1.169)
L’atelier Installation/Evénement/Performance se présente comme un chantier d’expérimentations où la créativité de chacun est sollicitée dans sa pratique artistique et à travers sa vie quotidienne ; il se veut un lieu où les expériences se confrontent et se conjuguent pour tenter de fabriquer un nouveau terrain de jeux et de connaissances à l’endroit même où les formes sont encore non identifiées.Nous continuerons à développer la notion d’espace dans ses liens avec les sphères de l’intime, du privé et du public. Nous jouerons avec leur étanchéité, leurs frontières, leurs limites. Face à l’opacité du quotidien, Georges Perec prônait la recherche de l’infra-ordinaire. Michel de Certeau, dans L’invention du quotidien (Folio essais) invite à voir ce qui nous tient intimement de l’intérieur à ce quotidien. Peter Handke, lui, propose de retrouver le langage des sentiments quotidiens en laissant affluer la poésie des moments de vie et de la banalité des choses. Pascal Rambert (metteur en scène), propose de ralentir « le bougé » des choses pour lui laisser sa chance de devenir autre chose et de prendre une autre direction, encourageant ainsi une pratique du temps réel au théâtre. Il semble qu’en effet chacun s’évertue à reposer les termes de la relation quotidienne au monde, à en réinventer la scène, à inscrire l’histoire autrement. Dans cette nouvelle fabrique, nous nous aventurerons en nous aidant entre autres de l’œuvre de Peter Handke: Le non-sens et le bonheur (Ed : Christian Bourgois), Le poids du monde (Gallimard) et l’oeuvre de Georges Perec: Espèces d’espaces(Galilée) l’homme qui dort, je suis né …etc Cet atelier de recherche a lieu toute l’année, à raison de 2h30/semaine en Amphi 4.(à vérifier)
Jacques HOEPFFNER